L’écologie, on en parle de plus en plus. La chasse aux appareils polluants est devenue une priorité et les véhicules n’en réchappent pas. Dans ce but, des dispositifs ont été mis en place pour privilégier l’utilisation de matériels moins nocifs pour l’environnement. Outre les pastilles, des outils destinés à la responsabilisation face aux conséquences de la pollution sont instaurés. Toujours dans ce sens, les termes bonus et malus écologique reviennent souvent. Quant à comprendre ce qu’ils impliquent, il n’est pas rare de trouver des profanes. Pourtant, savoir en quoi ils consistent s’avère crucial pour ceux qui souhaitent acquérir un nouveau véhicule. En se familiarisant avec le concept, il apparaîtra rapidement que le modèle influe grandement sur le prix de la voiture. La question toute légitime se pose alors : comment calculer le bonus ou le malus écologique ? Pour y répondre, il faudra s’arrêter sur quelques points.
Qu’est-ce que le bonus écologique ?
Avant d’entrer dans les détails du bonus malus écologique, il faut savoir qu’il repose sur un barème prédéfini se rapportant sur la quantité de CO2 émise par un véhicule au km. Déjà en vigueur en 2017, cette échelle a été revue pour cette année. Mais quelle que soit la mesure utilisée, le principe reste le même puisqu’il entre entièrement dans le cadre de la protection de l’environnement via la limitation de l’utilisation des outils pollueurs. Avec le système du bonus (et malus), les automobilistes sont mis à contribution ; et ce dès l’achat d’un véhicule. En effet, celui ou celle qui souhaite acquérir un véhicule peut désormais le faire en profitant d’un avantage financier. Pour ce faire, il devra simplement opter soit, pour une voiture émettant moins de 120 g de CO2 au km, soit pour un deux roues électrique sans batterie au plomb. Pour ces catégories de véhicules, une aide financière à l’achat sera disponible. À noter tout de même que cette offre est différente selon toujours le taux d’émission et la nature du véhicule. À titre d’exemples, pour :
- un 2 roues électrique avec un moteur de moins de 3 kW, l’aide est de 100 € ;
- un 2 roues doté d’un moteur supérieur ou égal à 3 kW, le bonus est de 900 € ;
- un véhicule source de 20 g (ou moins) de CO2 au km est associé à un bonus de 6000 €.
Pour encaisser le montant du bonus, particulier et entreprise doivent soumettre une demande auprès de l’Agence des Services et de Paiement (ASP). Dans certains cas, le concessionnaire lui-même émettra le montant du bonus.
Qu’est-ce que le malus écologique ?
Pour faire simple, le malus est l’opposé du bonus. Aussi, au lieu d’une aide financière, l’acquéreur d’un véhicule est soumis à une taxe. Cette dernière intervient notamment pour les véhicules définis comme étant polluants. Sont soumis au malus écologique 2018 :
- les véhicules neufs émettant 120 grammes (et plus) de CO2 ;
- les véhicules d’occasion avec un moteur supérieur à 9 chevaux-vapeurs.
Comme pour le principe du bonus, le montant de la taxe varie d’un véhicule à un autre. A noter que le barème de malus écologique de l’année en cours a été endurci par rapport à celui de 2017. Si l’année dernière, le malus n’était appliqué que pour les véhicules de 127 grammes, désormais, il concerne ceux émettant 120 grammes de CO2 au km.
L’acquéreur du véhicule répondant aux critères devra s’acquitter de la pénalité au moment de l’immatriculation du véhicule. En plus du malus, le nouveau propriétaire aura aussi à payer une taxe annuelle assignée aux véhicules polluants. La taxe est d’un montant fixe de 160 € (pour 2018) pour tout type de véhicule, à régler auprès du Trésor public.
Si la grande majorité des voitures ne déroge pas à ces règles, certains en sont exonérés. C’est le cas des véhicules utilitaires et ceux destinés au transport des personnes handicapées. D’autres peuvent bénéficier d’une minoration comme les personnes avec une carte d’invalidité et les familles avec plus de 3 enfants à charge.
Comment calcule-t-on le bonus/malus écologique ?
Au vu de cette règlementation et des modifications qui l’accompagnent, il s’avère donc crucial avant achat d’un véhicule, d’intégrer à ses calculs le montant du bonus ou du malus écologique. Ainsi, il sera primordial de connaître la somme exacte à ajouter ou à déduire au prix d’acquisition ; ce qui permettra de connaître avec précision, le budget à allouer et dans un même temps, d’orienter son choix par rapport au modèle de véhicule. Pour faciliter l’opération, il est possible de se tourner vers des outils de calcul en ligne.
En intégrant des éléments concernant le véhicule, ces dispositifs feront apparaître un résultat en quelques clics.